Comment et quand ouvrir un PER ?

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est une solution d’épargne conçue pour anticiper la baisse de revenus à la retraite tout en bénéficiant d’un avantage fiscal. En tant qu’agent de la Fonction publique, vous pouvez vous aussi profiter de ces avantages, mais quand est-il le plus intéressant d’ouvrir un PER pour vous ? Quels sont les critères à prendre en compte pour optimiser votre souscription et votre épargne ? Découvrez dans cet article les meilleures stratégies pour bien choisir et gérer votre PER.
Qu’est-ce que le plan d’épargne retraite (PER) ?
Le PER permet aux épargnants de mettre de l’argent de côté tout au long de leur vie active, afin de percevoir un capital ou une rente viagère au moment de la retraite.
À l'origine du PER : la loi Pacte
Instauré en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, le Plan d’Épargne Retraite (PER) a été conçu pour harmoniser et simplifier l’épargne dédiée à la retraite.
Il se décline en trois catégories adaptées aux différentes situations professionnelles :
Le PER d’entreprise collectif (PERCOL) :
Accessible aux salariés d’une entreprise ayant plus de trois mois d’ancienneté, il est proposé sur la base du volontariat. Ce type de PER peut être alimenté par des versements volontaires ainsi que par l’épargne salariale issue de l’abondement employeur ou de la participation/intéressement.
Le PER d’entreprise obligatoire (PERO) :
Mis en place par l’employeur pour certains salariés ou l’ensemble du personnel, il impose des versements obligatoires. En complément, les salariés peuvent y ajouter des contributions volontaires et des fonds issus de l’épargne salariale.
Le PER individuel (PERIN) :
Ce dispositif modernisé a permis de regrouper les anciens produits d’épargne retraite en un système plus lisible et flexible, répondant mieux aux attentes des épargnants.
Qu’est-ce que le PER individuel ?
Les PER d'entreprise étant réservés au secteur privé, les agents de la Fonction publique peuvent uniquement ouvrir au PER individuel.
Ouvert à toute personne souhaitant se constituer une épargne retraite, il peut être souscrit librement, indépendamment du cadre professionnel. Contrairement aux PER d’entreprise, il repose exclusivement sur des versements volontaires réalisés par l’épargnant.
Quand souscrire à un PER ?
Souscrire un PER est possible quel que soit votre âge, aussi bien en début de carrière que proche de la retraite. Le bon conseil, c’est d’ouvrir un PER le plus tôt possible.
Les raisons pour ouvrir un PER le plus tôt possible :
Capitalisation sur le long terme :
En ouvrant un PER tôt, vous donnez plus de temps à votre épargne pour croître grâce aux intérêts composés. Cela signifie que chaque année, les gains générés par votre capital sont eux-mêmes réinvestis et produisent des intérêts supplémentaires.
Par exemple, commencer à 30 ans au lieu de 40 ans peut multiplier considérablement la valeur de votre épargne à la retraite.
Répartition de l’effort d’épargne :
En épargnant sur une durée plus longue, vous pouvez répartir vos efforts financiers. Au lieu de mobiliser de grosses sommes sur une courte période, vous contribuez de manière régulière et moins contraignante chaque année. Cela rend l’épargne plus gérable et moins stressante.
Optimisation de vos impôts :
Chaque versement sur un PER peut être déduit de vos revenus imposables, dans la limite des plafonds légaux.
En souscrivant tôt, vous pouvez maximiser ces bénéfices fiscaux sur plusieurs années, réduisant ainsi vos impôts de manière significative tout en épargnant pour votre retraite.
40 ans, le moment idéal
Le milieu de carrière est un moment charnière pour vos revenus, quand ceux-ci commencent à être plus confortables. Entre 40 et 44 ans, ouvrir un PER prend tout son sens car il vous permet de bénéficier du puissant levier fiscal de ce placement : la déduction possible de vos versements de vos revenus imposables. Toutefois, elle n’est pas obligatoire, comme nous le verrons plus loin.
Peut-on ouvrir un PER à la retraite ?
En tant que retraité, vous pouvez aussi ouvrir un PER, pour poursuivre votre épargne et profiter de déductions fiscales. Toutefois, tous les PER individuels ne sont pas accessibles aux personnes déjà à la retraite. Certains assureurs imposent par exemple une limite d’âge pour la souscription, ou un cumul emploi-retraite.
Pourquoi ouvrir un PER ?
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est conçu pour anticiper une baisse de revenus à la retraite et garantir un meilleur niveau de vie une fois l’activité professionnelle arrêtée.
Beaucoup de Français craignent de ne pas avoir suffisamment de ressource pour maintenir leur niveau de vie après la retraite. En effet, l’arrêt de l’activité professionnelle entraîne une perte de revenus :
- Fin des primes et autres bénéfices salariaux (chèques-repas, chèques-vacances, participation…).
- Pensions de retraite souvent inférieures au dernier salaire perçu.
De plus en plus de ménages choisissent d’épargner pour préparer l’avenir et éviter une baisse trop brutale de leur pouvoir d’achat. Le PER permet d’accumuler un capital qui pourra être utilisé à la retraite :
- Pour financer un projet personnel (voyages, loisirs, immobilier…).
- Pour compléter les pensions de retraite et maintenir un niveau de vie confortable.
Contrairement à d’autres placements plus liquides, l’épargne placée sur un PER est bloquée jusqu’à la retraite, ce qui empêche de puiser dedans trop tôt et assure la constitution d’un capital solide. Ce mécanisme encourage une épargne de long terme, permettant d’aborder la retraite avec plus de sérénité.
Avantages du PER
1. Avantage fiscal optimisé :
- Les versements sur un PER sont déductibles du revenu imposable dans la limite des plafonds légaux, permettant de réduire son impôt.
- Contrairement aux autres dispositifs d’épargne, cette déduction n’entre pas dans le plafonnement des niches fiscales.
Épargne facilitée grâce aux économies d’impôt :
L’avantage fiscal à l’entrée permet de réduire l’effort d’épargne, puisque la somme investie est en partie compensée par la baisse d’impôt.
3. Possibilité de sortie en capital à différentes étapes :
- Avant la retraite : le PER permet un déblocage anticipé pour acheter sa résidence principale.
- À la retraite : contrairement aux anciens produits d’épargne retraite (PERP, Madelin), il est possible de récupérer 100 % du capital au lieu d’une rente viagère obligatoire.
4. Souplesse pour les travailleurs non-salariés (TNS) :
Contrairement au contrat Madelin, qui impose un versement régulier, le PER offre une plus grande liberté, sans cotisation obligatoire pour les indépendants.
5. Transférabilité simplifiée :
En cas de changement de situation professionnelle ou de passage d’une entreprise à une autre, le PER peut être transféré sans perdre les bénéfices acquis.
6. Diversité des supports d’investissement :
Le PER permet d’investir sur un large choix de supports selon son profil de risque :
- Fonds en euros sécurisés,
- Fonds actions et obligataires,
- Fonds immobiliers (SCPI),
- ETF et Private Equity.
Il est possible d’opter pour une gestion pilotée à horizon, qui adapte progressivement les investissements à l’approche de la retraite.
7. Possibilité de transférer d’anciens produits d’épargne retraite :
Les anciens dispositifs comme le PERP, Madelin ou Article 83 peuvent être transférés vers un PER, offrant ainsi une harmonisation et plus de flexibilité.
Inconvénients du PER
1. Épargne bloquée jusqu’à la retraite :
À l’exception des cas de déblocage anticipé (achat de la résidence principale ou accidents de la vie), les sommes investies ne peuvent être récupérées qu’à l’âge de la retraite.
2. Imposition à la sortie :
Contrairement à certains placements (comme l’assurance vie après 8 ans), le capital retiré est imposé :
- Les versements déduits sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
- Les gains (plus-values) sont taxés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %.
3. Moins intéressant pour les contribuables faiblement imposés :
- Si votre taux marginal d’imposition est inférieur à 30 %, l’avantage fiscal du PER sera moins significatif.
- Pour ces profils, d’autres placements comme l’assurance vie peuvent être plus intéressants pour réduire votre imposition.
4. Rente viagère imposable :
Si vous optez pour une sortie en rente, celle-ci sera imposée comme une pension de retraite, donc soumise à l’impôt sur le revenu après abattement de 10 %.
5. Structure complexe avec compartiments distincts :
Le PER est une enveloppe unique mais composée de plusieurs compartiments (individuel, collectif, catégoriel), chacun ayant ses propres règles de gestion et de fiscalité. Ce dispositif peut donc paraître plus difficile à comprendre pour les épargnants non avertis.
Qui peut ouvrir un PER ?
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne accessible à tous, sans restriction de statut professionnel. Il suffit d’être une personne physique majeure pour pouvoir ouvrir un PER. Contrairement à certains anciens dispositifs de retraite qui étaient réservés à certaines catégories de travailleurs (comme le contrat Madelin pour les indépendants), le PER est universel.
- Pour les salariés du secteur privé et public
- Pour les travailleurs non salariés (TNS)
- Pour les demandeurs d’emploi
- Pour les retraités (s’il dispose de revenus imposables)
Quelle fiscalité pour un PER en 2025 ?
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) offre un avantage fiscal à l’entrée, car les sommes que vous versez peuvent être déduites de votre revenu imposable. Cela permet de réduire vos impôts immédiatement, à condition de respecter un plafond de déduction propre à chaque membre du foyer fiscal.
Comment fonctionne la réduction d’impôts ?
Lorsque vous effectuez des versements volontaires sur votre PER individuel (PERIN), ces montants sont déduits de vos revenus imposables de l’année en cours. Il y a cependant un plafond maximum de déduction, qui dépend de votre statut et de vos revenus.
Plafond de déduction fiscale pour les salariés
Si vous êtes salarié, votre plafond de déduction est le plus avantageux entre ces deux options :
- 10 % de vos revenus professionnels nets de 2022 (après cotisations sociales et frais professionnels), avec un plafond maximal de 35 194 €.
- 4 114 € si ce montant est plus avantageux que l’option précédente.
Exemple :
- Si votre revenu professionnel net est de 50 000 €, votre plafond de déduction sera de 5 000 € (10 % de 50 000 €).
- Si votre revenu est de 30 000 €, votre plafond sera de 4 114 €, car ce montant est plus élevé que 10 % de 30 000 € (soit 3 000 €).
L’alternative : choisir l’exonération fiscale à la sortie
Si vous décidez de ne pas déduire vos versements de votre revenu imposable, vous bénéficierez d’un avantage à la sortie :
- Le capital retiré à la retraite sera exonéré d’impôt sur le revenu (seules les plus-values seront taxées au PFU de 30 %).
- C’est une option intéressante pour les personnes ayant une faible imposition aujourd’hui, mais anticipant un taux d’imposition plus élevé à la retraite.
À retenir :
- Déduire ses versements permet d’alléger immédiatement ses impôts, mais implique une imposition à la sortie.
- Ne pas les déduire permet de bénéficier d’un capital net d’impôt à la retraite.
- Le choix dépend de votre situation fiscale actuelle et future
Comment souscrire à un PER ?
Pour les agents de la Fonction publique, le Plan d’Épargne Retraite Individuel (PERIN) est la seule option disponible. Vous avez la liberté de choisir l’offre la plus avantageuse en comparant les contrats en fonction de leur rentabilité et des frais appliqués (frais de gestion, de versement, d’arbitrage, etc.).
Il est conseillé d’opter pour des contrats proposés par des organismes spécialisés dans l’épargne des agents du secteur public, comme Préfon, afin de profiter de conditions optimales adaptées à votre statut.
Comment gérer un PER ?
Bien répartir votre épargne est essentiel pour sécuriser votre capital tout en maximisant son rendement.
Le PER permet d’investir sur deux types de supports :
1. Les fonds en euros :
- Placements sécurisés, garantissant le capital investi.
- Rendement souvent plus faible mais sans risque de perte.
2. Les unités de compte (UC) :
- Investissements plus dynamiques (actions, obligations, immobilier…).
- Potentiellement plus rentables, mais avec un risque de perte en capital.
Gestion libre ou gestion pilotée ?
Deux options s’offrent à vous pour gérer votre épargne retraite :
Gestion pilotée (déléguée à des experts) :
- Si vous manquez de temps ou de connaissances, vous pouvez confier la gestion de votre PER à un professionnel (banque, assureur, conseiller en gestion de patrimoine).
- En fonction de votre profil d’investisseur (prudent, équilibré, dynamique), les placements sont ajustés pour optimiser le rendement tout en limitant les risques à l’approche de la retraite. Exemple : la gestion pilotée à horizon ajuste progressivement vos investissements en sécurisant votre capital à mesure que la retraite approche.
Gestion libre (autonome) :
- Vous choisissez vous-même comment répartir votre épargne sur les différents supports.
- Cette option s’adresse aux épargnants qui souhaitent avoir un contrôle total sur leur stratégie d’investissement.
En clair, la gestion pilotée est idéale si vous voulez déléguer l’optimisation de votre épargne, tandis que la gestion libre convient aux investisseurs expérimentés, souhaitant gérer euxmêmes leur allocation.
Quels sont les versements possibles ?
Une fois votre Plan d’Épargne Retraite (PER) ouvert, vous pouvez l’alimenter de différentes manières en effectuant des versements sur ce contrat :
1. Versements libres ou programmés :
- Vous avez la possibilité d’effectuer des versements ponctuels, selon vos disponibilités financières, ou réguliers, pour vous constituer une épargne de manière progressive.
- Ces versements peuvent être déduits de votre revenu imposable (dans la limite des plafonds légaux) pour optimiser vos impôts.
2. Transfert d’un PER existant :
- Si vous possédez déjà un PER auprès d’un autre organisme et que ses frais sont élevés ou que ses performances ne vous conviennent pas, vous pouvez le transférer vers un autre établissement offrant de meilleures conditions.
3. Transfert d’anciens contrats d’épargne retraite :
Avant l’arrivée du PER en 2019, plusieurs dispositifs d’épargne retraite existaient (qui ne sont plus ouverts à la souscription) :
- PERP (Plan d’Épargne Retraite Populaire)
- Contrat Madelin (destiné aux indépendants)
- Article 83 (contrat collectif mis en place par un employeur)
- PREFON, COREM, PERCO, CRH (autres plans spécifiques)
4. Si vous avez souscrit l’un de ces contrats, vous pouvez :
- Le conserver : continuer à l’alimenter et en bénéficier aux conditions initiales.
- Le transférer vers un PER : cela vous permet de profiter des bénéfices du PER, notamment la possibilité de récupérer l’épargne en capitalau moment de la retraite, ce qui n’est pas possible avec certains anciens contrats (comme le PERP et l’Article 83 qui imposent une sortie en rente viagère).
Quels transferts possibles entre produits d’épargne ?
Vous pouvez transférer vos anciens projets d’épargne vers le PER pour profiter de ses atouts :
- Plus de flexibilité : possibilité de choisir entre rente et capital.
- Regroupement de l’épargne retraite : gestion plus simple et plus lisible.
- Optimisation fiscale et meilleure gestion des frais.
À noter : le transfert est gratuit si vous avez détenu l’ancien produit pendant au moins cinq ans. Si vous avez détenu le produit moins de cinq ans, les frais de transfert peuvent être facturés, dans la limite de 1 % de l'épargne accumulée.
Comment débloquer un PER ?
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est conçu pour être une épargne de long terme, accessible uniquement au moment de la retraite. Toutefois, plusieurs situations permettent un déblocage anticipé des fonds.
Déblocage anticipé
En dehors du départ à la retraite, vous pouvez récupérer votre épargne avant l’échéance uniquement dans des cas spécifiques, à savoir :
1. Achat d’une résidence principale :
- Contrairement aux anciens contrats de retraite (PERP, Madelin, Article 83), le PER permet de retirer son épargne pour financer l’achat d’un premier logement. C’est une avancée majeure qui offre plus de flexibilité aux épargnants.
2. Événements exceptionnels de la vie :
- Décès du conjoint ou du partenaire de PACS
- Invalidité (du titulaire, de son conjoint ou de ses enfants)
- Surendettement (la demande doit être validée par la commission de surendettement, qui sollicite directement l’organisme gestionnaire du PER)
- Expiration des droits au chômage (si vous êtes inscrit à Pôle emploi et que vos allocations chômage sont épuisées)
- Cessation d’activité non salariée après liquidation judiciaire (cas des travailleurs indépendants qui doivent cesser leur activité après une faillite).
Déblocage à l’âge légal de la retraite
Si vous ne remplissez pas l’une des conditions ci-dessus, vous pourrez récupérer votre épargne uniquement au moment de votre départ à la retraite.
- Depuis le 1 er septembre 2023, l’âge légal de la retraite est fixé à 64 ans (pour les personnes nées à partir de 1968), selon la réforme des retraites.
- Si vous êtes éligible à un départ anticipé (exemple : carrière longue permettant un départ à taux plein avant 64 ans), votre PER sera également débloqué à ce moment-là.
Comment faire la demande de déblocage ?
Pour récupérer votre épargne, il suffit d’adresser une lettre à l’organisme gestionnaire du PER, en précisant comment vous souhaitez percevoir les fonds (en capital, en rente viagère ou en combinaison des deux).
Documents à fournir :
- Justificatif prouvant que vous avez atteint l’âge légal de la retraite.
- Justificatif spécifique si vous demandez un déblocage anticipé (acte de décès du conjoint, attestation de Pôle emploi, certificat médical d’invalidité, etc.).
En résumé, le PER permet un déblocage à la retraite mais offre aussi des possibilités de retrait anticipé en cas d’événements majeurs. L’ajout du financement de la résidence principale est une évolution importante qui rend ce produit plus souple que les anciens dispositifs d’épargne retraite
Que se passe-t-il en cas de décès du titulaire ?
Si le titulaire d’un Plan d’Épargne Retraite (PER) décède, le plan est automatiquement clôturé. L’épargne accumulée est alors reversée aux héritiers ou aux bénéficiaires désignés dans le contrat, soit sous forme de capital, soit sous forme de rente viagère, selon les modalités prévues.
Traitement fiscal selon le type de PER
Si le PER est sous forme de compte-titres :
- L’épargne est intégrée dans la succession et sera soumise aux droits de succession classiques.
Si le PER est un contrat d’assurance de groupe :
- Les sommes épargnées sont transmises aux bénéficiaires selon les règles de l’assurance-vie, avec une fiscalité spécifique qui dépend de l’âge du défunt au moment de sa disparition.
Imposition selon l’âge du décès
1. Décès avant 70 ans :
- Un abattement de 152 500 € s’applique sur la part transmise à chaque bénéficiaire.
Au-delà de cet abattement, l’imposition est la suivante :
- 20 % sur la fraction inférieure ou égale à 700 000 €.
- 31,25 % sur la fraction excédant **700 000 €.
2. Décès après 70 ans :
- Seule la part des sommes versées sur le contrat qui dépasse 30 500 € est soumise aux **droits de succession***.
À retenir :
- Le traitement fiscal du PER en cas de décès est avantageux par rapport à d’autres placements, notamment grâce aux règles proches de l’assurance-vie.
- Il est essentiel de désigner des bénéficiaires dans le contrat pour optimiser la transmission de son épargne.
- L’imposition dépend de l’âge du titulaire au moment de sa disparition, avec des abattements plus favorables en cas de décès avant 70 ans.
En résumé, le PER permet une transmission optimisée du capital à ses proches, mais il est important de bien anticiper sa succession pour maximiser les avantages fiscaux.