Comment fonctionne une assurance vie en 2025 ?

L’assurance vie est un outil d’épargne et de transmission incontournable en 2025. Elle permet de faire fructifier son capital tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux. Accessible à tous, elle offre une flexibilité d’investissement et de gestion. Fonctionnement, fiscalité, rendement, avantages et nouveautés : découvrez tout ce qu’il faut savoir.
Qu'est-ce qu'une assurance vie ?
L’assurance vie est un contrat financier qui repose, comme son nom l’indique ou presque, sur un principe d’aléa : l’incertitude liée à la durée de vie de l’assuré. C’est pourquoi seule une personne physique peut souscrire à ce type de contrat.
Son fonctionnement implique généralement trois acteurs :
- l’assureur, qui gère l’épargne et s’engage à la restituer sous certaines conditions,
- l’assuré, dont la vie conditionne l’exécution du contrat,
- le bénéficiaire, désigné pour recevoir les fonds.
Le souscripteur verse des primes à l’assureur, constituant ainsi une épargne qui génère des intérêts.
Cette somme peut être récupérée de deux manières :
- En cas de vie, l’assuré peut récupérer son capital sous forme de rente ou de versement unique.
- En cas de décès, l’épargne est transmise au bénéficiaire désigné, conformément à la clause prévue dans le contrat.
Il est important de noter que le souscripteur et l’assuré ne sont pas nécessairement la même personne. Le souscripteur est celui qui signe le contrat et effectue les versements, tandis que l’assuré est la personne sur laquelle repose l’aléa du contrat. Le bénéficiaire, quant à lui, est choisi par le souscripteur et peut recevoir les fonds sans avoir été impliqué lors de la signature du contrat.
Ce contrat d’épargne repose donc sur des engagements mutuels entre le souscripteur et l’assureur. L’assuré confie son capital pour une durée déterminée, tandis que l’assureur garantit le versement des fonds selon les conditions prévues, que ce soit au profit de l’assuré ou de ses bénéficiaires.
À quoi sert une assurance vie ?
L’assurance vie est un outil financier polyvalent qui répond à plusieurs objectifs patrimoniaux. Elle permet de se constituer un capital, de percevoir des revenus complémentaires à la retraite, de préparer sa succession et de transmettre un patrimoine de manière optimisée.
L’épargne pour les projets
L’un des premiers intérêts de l’assurance vie est d’épargner à moyen ou long terme tout en valorisant son capital. Contrairement aux contrats de prévoyance où les cotisations sont versées à fonds perdus, les sommes placées sur une assurance vie restent disponibles et génèrent des intérêts en fonction des supports d’investissement choisis. Ainsi, plus la durée de détention est longue, plus le capital peut potentiellement se renforcer.
L’épargne retraite
Ce contrat constitue aussi un excellent levier pour constituer des revenus complémentaires à la retraite. Deux options principales s’offrent au souscripteur : la sortie en rente viagère, où le capital est converti en un revenu régulier à vie, ou les rachats partiels, permettant de retirer progressivement des sommes en conservant une fiscalité avantageuse.
Transmettre à un bénéficiaire
L’assurance vie est également un outil efficace pour organiser la transmission de son patrimoine. Grâce à une fiscalité allégée sur les capitaux transmis aux bénéficiaires, notamment lorsque les versements sont effectués avant 70 ans, elle permet d’optimiser les successions. De plus, la clause bénéficiaire peut être librement rédigée, offrant une grande souplesse quant au choix des personnes qui recevront les fonds. Enfin, le fonctionnement des versements est flexible. À l’ouverture du contrat, un premier versement est exigé pour constituer le capital de départ. Ensuite, le souscripteur peut l’approvisionner par des versements libres, effectués à sa convenance, ou par des versements programmés, réguliers et ajustables en fonction de ses capacités financières. Cette souplesse permet d’adapter l’investissement à ses besoins et d’ajuster les montants ou la périodicité selon sa situation.
Pourquoi ouvrir une assurance vie
La souscription d’un contrat d’assurance vie comporte des avantages et des inconvénients, mais elle est intéressante à plus d’un titre.
Avantages de l'assurance vie
L’assurance vie est un placement flexible et avantageux sur plusieurs aspects. Tout d’abord, les versements sont libres : il n’y a aucune obligation d’alimenter régulièrement son contrat. L’épargnant peut y déposer des fonds selon ses disponibilités financières, par exemple après la réception d’une prime ou d’un héritage.
Ce type de contrat est aussi, comme nous l’avons dit, un excellent outil de transmission de patrimoine grâce aux abattements fiscaux. Les bénéficiaires désignés peuvent recevoir les capitaux avec une fiscalité allégée par rapport à une succession classique.
L’assurance vie offre également une grande diversité d'investissements. L’épargnant peut choisir entre :
- des fonds en euros, sécurisés mais à rendement modéré,
- des unités de compte (UC), qui présentent un potentiel de performance plus élevé, mais avec un risque accru.
Il est aussi possible de répartir son épargne entre ces deux types de supports pour combiner sécurité et rentabilité : c’est ce qu’on appelle la diversification de l’épargne.
L’un des principaux atouts de l’assurance vie est la disponibilité des fonds. L’épargnant peut effectuer des retraits à tout moment sans avoir à clôturer son contrat. De plus, contrairement à d’autres placements réglementés comme le livret A, il n’y a pas de plafond de versement, ce qui en fait une solution d’épargne complémentaire intéressante.
Enfin, ce placement bénéficie d’un cadre fiscal attractif. Les gains générés ne sont imposés qu’en cas de retrait. De plus, après 8 ans de détention, les rachats bénéficient d’un régime fiscal encore plus favorable, avec des abattements qui réduisent la taxation sur les plus-values.
Inconvénients de l'assurance vie
L’assurance vie présente certains frais et limites qu’il est important de bien comprendre pour optimiser son contrat. D’où l’importance d’être bien accompagné dans ses choix, par exemple avec Préfon et ses experts de l’assurance vie pour les agents de la Fonction publique.
Les frais, tout d’abord, varient selon les contrats et peuvent impacter la rentabilité si l’épargnant n’y prête pas attention. Les frais d’entrée, qui s’appliquent à chaque versement, ainsi que les frais de gestion annuels, qui rémunèrent l’assureur pour l’administration du contrat, doivent être pris en compte dès la souscription. De même, les frais d’arbitrage, en cas de changement de supports d’investissement, et les frais de sortie, lors d’un retrait anticipé, nécessitent une analyse minutieuse. Certains contrats proposent des conditions plus avantageuses, et un bon conseil permet d’éviter les pièges liés à ces coûts.
Enfin, la baisse du rendement des fonds en euros constitue un élément à surveiller. Jadis très attractifs, ces placements garantis offrent aujourd’hui des performances plus limitées qui suivent à la hausse ou à la baisse l’évolution des taux d’intérêts.
Cela ne signifie pas qu’ils doivent être écartés, mais qu’il est essentiel de diversifier son épargne en combinant sécurité et dynamisme, notamment en explorant les unités de compte adaptées à son profil.
En résumé, ces aspects ne doivent pas être vus comme des freins, mais plutôt comme des points de vigilance. Avec les bons conseils et une approche éclairée, il est possible d’optimiser son assurance vie pour en tirer le meilleur parti, tout en maîtrisant ses coûts et son rendement.
Rendement de l'assurance vie
Le rendement d’une assurance vie dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de contrat souscrit, le mode de rémunération des fonds et les frais appliqués par l’assureur.
Le taux d’une assurance vie
Le taux d’une assurance vie représente la rémunération annuelle du contrat. Lorsque l’épargnant effectue des versements, ceux-ci génèrent des intérêts qui viennent s’ajouter au capital déjà constitué. Ce mécanisme d’intérêts composés permet d’accroître progressivement l’épargne au fil des années.
Les différents types de taux selon le contrat
Le rendement d’une assurance vie varie selon le type de contrat :
Contrat en euros :
L’assureur garantit un taux minimum annuel. Chaque année, les intérêts générés sont définitivement acquis et viennent s’ajouter au capital.
Contrat en unités de compte :
Le rendement dépend des supports d’investissement choisis (actions, obligations, immobilier, OPCVM…). Ces placements ne garantissent pas un taux fixe et peuvent varier, voire enregistrer des pertes.
Contrat multisupport :
Il combine à la fois un fonds en euros et des unités de compte, offrant un rendement mixte selon l’allocation définie par l’épargnant.
Calcul du rendement des fonds en euros
Les fonds en euros sont rémunérés à partir de deux éléments :
Le taux d’intérêt technique :
Il s’agit du rendement minimum garanti par l’assureur.
La participation aux bénéfices :
Elle dépend des performances réalisées par l’assureur sur ses placements. Chaque année, un pourcentage des bénéfices est redistribué aux épargnants, souvent au premier trimestre de l’année suivante.
Comment améliorer le rendement de son contrat ?
Face à la baisse progressive des taux des fonds en euros, il est conseillé de diversifier son épargne en investissant dans des unités de compte. Ces supports, plus risqués, offrent un potentiel de rendement supérieur sur le long terme. Un bon équilibre entre sécurité et dynamisme doit être trouvé en fonction du profil de risque de l’épargnant.
Les autres critères à prendre en compte pour comparer les rendements
Outre le taux de rémunération, les frais appliqués par l’assureur ont un impact direct sur la rentabilité du contrat. Il est essentiel d’analyser les frais évoqués plus haut.
La fiscalité de l'assurance vie
La fiscalité de l’assurance vie est l’un de ses principaux atouts, notamment après 8 ans de détention.
Fiscalité avantageuse après 8 ans :
- Exonération d’impôt sur le revenu jusqu’à 4 600 € de gains (9 200 € pour un couple).
- Seuls les gains (intérêts et plus-values) sont imposables en cas de retrait.
Prélèvements forfaitaires sur les gains :
Avant 8 ans :
- PFU (flat tax) de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
Après 8 ans :
- 7,5 % d’impôt pour les versements inférieurs à 150 000 €.
- 30 % d’impôt pour les versements au-delà de 150 000 €.
- Les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent automatiquement (chaque année pour les fonds en euros, lors des rachats pour les unités de compte).
Exonération d’impôt en cas de situations exceptionnelles :
- Licenciement avec inscription à Pôle Emploi.
- Cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire.
- Mise à la retraite anticipée.
- Invalidité de 2e ou 3e catégorie de la Sécurité sociale.
Sortie en rente viagère :
- Capital converti en rente versée à vie (mensuelle, trimestrielle, semestrielle).
- Option irréversible : impossibilité de récupérer le capital ou de le transmettre.
- Fiscalité de la rente en fonction de l’âge au moment du déclenchement :
- 70 % imposable si moins de 50 ans.
- 50 % entre 50 et 59 ans.
- 40 % entre 60 et 69 ans.
- 30 % après 69 ans.
Qui peut ouvrir une assurance vie ?
Toute personne physique a le droit d’ouvrir un contrat d’assurance vie, et aucune limite d’âge n’est imposée par la loi.
Cependant, certaines conditions doivent être respectées pour souscrire un contrat. Il est indispensable d’avoir la capacité juridique pour signer, ce qui exclut les mineurs non émancipés ainsi que les adultes sous tutelle ou curatelle, qui ne peuvent pas ouvrir un contrat par eux-mêmes. Toutefois, il est possible de souscrire une assurance vie pour un enfant mineur, avec l’accord d’un parent dès l’âge de 12 ans.
Si la législation ne fixe aucune restriction d’âge, certains assureurs appliquent leurs propres limites. De nombreuses compagnies d’assurance refusent de nouveaux contrats au-delà d’un certain âge, généralement fixé à 85 ans. Néanmoins, cette restriction dépend des politiques internes de chaque organisme et il reste possible de trouver des offres adaptées aux souscripteurs âgés.
Avant l’ouverture du contrat, l’assureur peut exiger un questionnaire médical, dont les réponses doivent être fournies de manière sincère. Cette étape permet d’évaluer le risque et d’adapter les conditions du contrat.
Comment choisir son assurance vie
Choisir une assurance vie nécessite de prendre en compte plusieurs critères :
- le montant minimum des versements,
- les frais du contrat,
- les outils de gestion en ligne,
- le taux de rendement,
- les options de placement
- l’accompagnement proposé par l’assureur.
Parmi ces éléments, le profil de risque de l’épargnant joue un rôle central.
Avant de souscrire, il est essentiel d’évaluer son degré d’appétence pour le risque. Ce facteur influencera le choix des supports d’investissement disponibles dans le contrat. Un contrat haut de gamme offre généralement un large éventail de supports, contrairement aux contrats limités au fonds en euros, qui sont de moins en moins recommandés. Un contrat multisupport permet d’investir à la fois sur des fonds euros et des placements plus dynamiques, comme des actions ou des obligations.
Le choix des supports impacte directement le couple risque/rendement du contrat. Plus l’épargnant accepte une prise de risque élevée, plus il peut espérer un rendement potentiellement intéressant, mais avec une volatilité accrue. À l’inverse, une approche sécuritaire privilégiera des placements plus stables mais moins rémunérateurs.
Pour faire les meilleurs choix en fonction de sa situation et de ses objectifs, il est bon de se faire accompagner par un professionnel de l’épargne, comme les experts Préfon pour les agents de la Fonction publique. Ils peuvent proposer un accompagnement personnalisé et orienter l’investisseur vers des solutions adaptées à son profil et à ses attentes.
Comment ouvrir une assurance vie
Souscrire une assurance vie peut se faire auprès de plusieurs établissements :
- banques ou banques en ligne,
- compagnies d’assurances,
- mutuelles et organismes de prévoyance.
Toutefois, tous les produits ne se valent pas en termes de qualité et de rendement, d’où l’importance d’une sélection minutieuse.
À l’ouverture du contrat, un premier versement est obligatoire. En contrepartie, l’assureur remet au souscripteur les documents légaux, incluant les conditions générales du contrat. Une fois ce dernier actif, l’épargnant peut alimenter son contrat comme bon lui semble.
Un élément crucial lors de la souscription est la rédaction de la clause bénéficiaire. Ce document désigne la ou les personnes qui recevront les capitaux en cas de décès de l’assuré. Une rédaction soignée est essentielle, car une clause inexistante entraînerait l’intégration des fonds à la succession classique, leur faisant perdre l’avantage fiscal spécifique à l’assurance vie. Il est aussi possible de prévoir une répartition inégalitaire des fonds entre les bénéficiaires selon la volonté du souscripteur.
Le choix des supports d’investissement doit être aligné avec le profil de risque de l’épargnant. Pour cela, il est recommandé d’établir un profil investisseur, par exemple auprès d’un expert Préfon pour les agents de la Fonction publique. Ce dernier pourra alors orienter le souscripteur vers les supports les mieux adaptés à ses objectifs et à sa tolérance au risque.
Approvisionner son contrat
L’approvisionnement d’un contrat d’assurance vie commence par le versement initial évoqué plus haut et qui est exigé à la signature du contrat. Ce premier apport, dont le montant minimum varie selon les contrats, constitue le capital de départ de l’épargnant. Caribou pour Préfon 9 Par la suite, l’alimentation du contrat peut se faire de deux manières, par des versements libres ou programmés :
- Les versements libres offrent une flexibilité totale, permettant d’ajouter des fonds ponctuellement et selon ses moyens. Toutefois, un montant minimum peut être imposé par l’assureur, et ces versements sont souvent soumis à des frais proportionnels aux sommes investies.
- Les versements programmés, quant à eux, sont une option privilégiée pour se constituer une épargne de manière régulière et disciplinée. L’assuré définit à l’avance un montant et une fréquence – mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle – pour alimenter son contrat automatiquement. Cette approche offre également une souplesse importante, puisque l’épargnant peut ajuster, suspendre ou arrêter ces versements sur simple demande.
Enfin, bien que cette liberté soit appréciable, certains assureurs imposent un seuil minimum pour ces versements, ce qui peut influencer le choix du contrat en fonction des capacités financières de l’épargnant.
Contrats d'assurance-vie euro croissance
Les contrats d’assurance vie euro-croissance sont une alternative aux fonds en euros traditionnels, offrant un meilleur potentiel de rendement tout en intégrant une garantie partielle du capital ou d’une rente à l’échéance, qui doit être d’au moins 8 ans. Leur objectif est double : financer le développement des PME et proposer des performances plus attractives que les fonds en euros classiques.
Cependant, ces contrats ont longtemps souffert d’un manque de clarté et de complexité, rendant leur rendement difficile à appréhender pour les épargnants. Pour y remédier, la loi Pacte a modernisé le dispositif en introduisant un nouveau format plus lisible. Désormais, la garantie de capital ou de rente n’est exprimée qu’en parts de provision de diversification jusqu’à l’échéance, où elle est convertie en euros avec une garantie minimale.
Cette réforme vise à simplifier le fonctionnement des contrats et à améliorer la transparence des rendements grâce à un affichage unifié. De plus, les épargnants souhaitant passer d’un ancien contrat euro-croissance au nouveau format n’ont pas à subir d’impact fiscal, ce qui facilite la transition vers cette version modernisée.
Assurance vie avec participation aux bénéfices différés
L’assurance vie avec participation aux bénéfices différés est un dispositif permettant de reporter l’intégration des gains générés par le contrat. Cette option est particulièrement intéressante pour les épargnants qui prévoient d’effectuer des rachats peu après la souscription, car elle permet d’éviter l’imposition des plus-values durant la période différée.
Contrairement aux contrats classiques où les intérêts des fonds en euros ou d’autres supports sont versés chaque année sur le contrat, ici, les gains ne sont pas immédiatement crédités. L’investisseur choisit de différer leur perception pour une durée maximale de 8 ans. Pendant cette période, les bénéfices générés ne figurent pas sur le contrat et ne sont donc pas soumis à l’impôt en cas de rachat partiel.
À l’issue de cette phase différée, les bénéfices accumulés sont versés en une seule fois sur le contrat. Celui-ci retrouve alors un fonctionnement classique, avec une fiscalité traditionnelle appliquée aux nouveaux gains. Cette stratégie peut être un levier efficace pour optimiser la fiscalité de l’épargne en repoussant l’imposition des intérêts à un moment plus favorable.
Les contrats haut de gamme
Un contrat d’assurance vie haut de gamme est une offre destinée aux épargnants disposant d’un capital important et recherchant des solutions d’investissement plus sophistiquées que celles proposées par les contrats classiques. Ces contrats se distinguent par plusieurs caractéristiques avantageuses :
Un accès à des supports d’investissement diversifiés :
Contrairement aux contrats standards, les contrats haut de gamme offrent un large choix de supports, incluant des fonds en euros améliorés, des unités de compte premium (fonds actions, obligations, immobilier, private equity) et des fonds à gestion pilotée.
Une gestion financière plus flexible et optimisée :
L’épargnant bénéficie d’options de gestion plus avancées, comme la gestion sous mandat, où un professionnel sélectionne et ajuste les investissements en fonction du profil de risque et des objectifs patrimoniaux.
Des frais souvent plus compétitifs :
Si les contrats classiques appliquent des frais d’entrée et de gestion parfois élevés, les contrats haut de gamme permettent souvent de négocier ces coûts, notamment sur les arbitrages et les versements.
Des garanties et options sur mesure :
Certains contrats proposent des garanties supplémentaires, comme une clause bénéficiaire ajustable, des options de préservation du capital, ou encore des mécanismes de transmission optimisés pour réduire la fiscalité successorale.
Un accompagnement personnalisé :
Ces contrats s’accompagnent généralement d’un suivi renforcé avec des conseillers en gestion de patrimoine dédiés, qui apportent un accompagnement sur mesure en fonction de la stratégie patrimoniale du souscripteur.
Le dénouement de l'assurance vie
Le dénouement d’un contrat d’assurance vie correspond à la fin de son cycle et peut intervenir soit du vivant de l’assuré, soit à son décès. Cette issue dépend des objectifs initiaux du souscripteur et des dispositions qu’il a prises.
Dénouement pour cause de vie :
Si l’assuré souhaite utiliser son contrat comme un complément de revenus, il a plusieurs options :
- Il peut effectuer un rachat total ou partiel, récupérant ainsi tout ou partie du capital valorisé.
- Il peut opter pour une sortie en rente, permettant de recevoir son épargne sous forme de versements réguliers. Plusieurs types de rentes existent :
- Rente viagère : versements garantis à vie.
- Rente certaine : paiements sur une durée définie.
- Rente indexée : ajustement des versements en fonction du coût de la vie.
- Rente par paliers : montants évolutifs selon une répartition prédéfinie.
- Il est aussi possible de combiner une sortie en capital avec une rente pour le solde du contrat.
Dénouement pour cause de mort :
En cas de décès de l’assuré, le contrat est transmis aux bénéficiaires désignés dans la clause bénéficiaire, qui doit être rédigée avec soin, comme nous l’avons vu. Cette clause permet une transmission avantageuse sur le plan fiscal, en évitant l’intégration du capital dans la succession.
Le souscripteur peut librement désigner un ou plusieurs bénéficiaires, qu’il s’agisse de proches (conjoint, enfants) ou d’une personne morale. Il peut aussi répartir les fonds de manière inégalitaire selon ses volontés.
Enfin, si l’option irrévocable de remise de titres a été choisie, les bénéficiaires recevront ces titres en héritage plutôt qu’un capital en numéraire, sauf mention contraire du souscripteur.
Les nouveautés en 2025
Fiscalité successorale inchangée
- Abattement de 152 500 € par bénéficiaire maintenu pour les versements avant 70 ans.
- Taxation : 20 % jusqu’à 700 000 €, puis 31,25 % au-delà.
- Pour les versements après 70 ans : abattement global de 30 500 €, puis droits de succession classiques.
Transmission anticipée facilitée
- Possible dès 70 ans, dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire (pour les primes versées avant octobre 2024).
- Nouvelle option : possibilité de combiner cette transmission avec une rente viagère.
Hausse de la flat tax sur les plus-values
- Passage de 30 % à 33 % pour les gains réalisés à partir du 1er janvier 2025.
- Maintien des abattements pour les contrats de plus de 8 ans :
- 4 600 € pour une personne seule
- 9 200 € pour un couple.
L’assurance vie conserve ses atouts pour la transmission et l’épargne, malgré l’augmentation modérée de la taxation des plus-values.